Il y a 3 ans -

Temps de lecture 18 minutes

L’intelligence collective de Roberts Dilts… We are one.

On doit à Robert Dilts plus d’une vingtaine d’ouvrages en Programmation Neuro Linguistique dont il est l’un des spécialistes mondiaux. Je souhaite par le biais de cet article mettre à l’honneur son travail, présenté notamment dans le cadre d’une de ses conférences données en Juin dernier à Paris.

Et voici pour tous ceux qui ne pourront regarder cette vidéo de deux heures partagée en fin d’article, ce que j’en retiens.

Les entreprises qui réussissent sont celles qui comprennent que les intelligences collectées c’est à dire 1+1 = 2, ne sont pas aussi puissantes que les intelligences collectives où 1+1 = 3 voire davantage.

Au commencement, l’état d’esprit

Dilts alerte tout d’abord l’auditoire sur l’importance du changement d’état d’esprit. Pourquoi ? Car nos actes partent de notre état d’esprit et nos actes donnent aussi le résultat : ainsi, si l’état d’esprit change, nos actes changent et par conséquent les résultats. En coaching professionnel, on s’intéresse grandement à ce qu’on va appeler le processus circulaire des croyances.

Nos croyances génèrent des comportements qui, à leur tour, renforcent nos croyances vis-à-vis de nous-mêmes, des autres, de la vie et du monde en général. Nous passons ainsi beaucoup de temps à valider et à conforter nos propres croyances.

Cette circularité (processus circulaire) influence nos expériences et l’interprétation que nous en faisons. Elle explique les processus de confirmation, d’entretien et de renforcement des croyances.

Forts de cette constatation, Dilts pose alors la question clef face à un groupe en milieu professionnel, qu’il s’agisse d’une équipe ou d’une entreprise au sens plus large : quelle est la différence qui fait la différence ?

Les 3 dynamiques fondamentales de l’intelligence collective

Dilts nous propose trois éléments fondateurs pour l’intelligence collective.

1. Le Partage : échanger des idées, des informations…

2. L’ Essaimage : échanger au service d’un but particulier (Il prend ici l’exemple des fourmis coupeuses de feuilles) avec déjà une notion de protection commune

3. Le Rassemblement : pour atteindre un but mais aussi pour se protéger, être en sécurité, se soutenir mutuellement

Et Dilts d’insister : les entreprises doivent comprendre et utiliser ces 3 dynamiques pour réussir.

Petite vidéo pour mettre en illustration les propos

Au quotidien nous le faisons en pratique, via notamment :

  • Le Benchmarking qui consiste à mettre en place des règles quand les choses changent
  • Les Best Practices qui consistent à échanger pour devenir meilleur
  • Le Brainstorming qui consiste à travailler ensemble

Tout ceci nécessite des intelligences différentes.

L’importance clef pour Dilts réside dans le rassemblement. Pour illustrer son propos, il fournit l’exemple d’une vidéo d’enfants japonais qui assistent à la tentative infructueuse d’un de leur camarade de passer un cheval d’arçon. Au bout de plusieurs échecs, les enfants se rassemblent spontanément autour de leur camarade, l’entourent et lui hurlent : « you can do it » : ils font ici spontanément un coaching sur l’état d’esprit. Et ce qui se passe sur le plan énergétique permet d’amener in fine l’enfant à la performance.

Holons et Holacratie

L’idée de Dilts c’est que tout ce qui existe dans l’univers est constitué d’autres tout et tout ce qui existe fait partie d’un tout plus grand.

Un hologramme signifie une image en 3D, où l’ensemble de l’image est constituée d’images qui contiennent toute l’image globale : le corps humain a cette caractéristique, l’ADN est dans chaque partie du corps et chaque partie peut reproduire le tout. Ainsi, via clonage d’une cellule, on peut ré créer le tout.

Dans le Holon en version équipe dans le milieu professionnel, chaque personne de l’équipe a toute la vision du projet et chaque membre peut reproduire ce que l’ensemble veut faire.

On ne se contente pas de ne connaitre que sa partie. On partage tous la même mission.

Imagination quantique et champ dans l’intelligence collective

Toutes les possibilités qui existent dans l’univers existent en même temps, mais dans l’espace temps, une seule possibilité se manifeste. A chaque instant, on ne va actionner qu’une seule possibilité. Aussi, ce qui fait la différence pour Dilts, c’est l’état de nos filtres, des filtres qui eux peuvent changer : nous sommes les mêmes, nous avons les mêmes possibilités physiques mais l’essentiel se joue autour de nos filtres.

Ces filtres sont les fondations de la collaboration générative et Dilts les présente ainsi :

  • Filtres somatiques/ physiques : corps et ressenti
  • Filtres cognitifs : cerveau /intellect
  • Le champ collectif qui est co créé : relations et Système

Quand une équipe se soude autour d’une personne, ce n’est pas juste un changement somatique ou un changement cognitif pour la personne, c’est la notion de champ qui entre en oeuvre.

Si on ferme les yeux on ne voit plus rien. L’état des filtres détermine ce que nous sommes en état de voir et donc de faire. Avec l’intelligence collective et la collaboration générative, on essaie d’ajuster les filtres pour qu’ils soient adéquats. Et la notion de champ est clef pour garder les yeux grands ouverts.

Créer un champ pour ouvrir celui des possibles

Pour créer ce champ Dilts propose de considérer trois éléments : la résonance, la synergie et l’émergence.

La résonance

  • La résonance c’est l’exemple des cordes d’un piano sur lequel un Klaxon viendrait souffler : l’écho du souffle sur les cordes dure un temps après la fin du bruit effectif du Klaxon. A considérer que le leader soit alors ce klaxon et les membres de son groupe soient les cordes du piano : combien de temps va durer la résonance ?
  • La résonance c’est donc ce qui dure une fois que la signal de départ s’est arrêté
  • Dilts donne en exemple celui de métronomes qui, lorsqu’ils se connectent, entrent en résonance et s’alignent. Il y a une similitude certaine avec des équipes d’individus : il faut quelque chose qui relie, connecte les gens entre eux. A mesure qu’un groupe s’aligne, quand l’un des éléments perd l’alignement, les autres lui permettent de retrouver cet alignement. A l’image des métronomes qui vont avoir tendance à se ré ajuster entre eux.
    • Il faut de la structure mais aussi de l’agilité, de la souplesse pour permettre précisément cet alignement
  • Le nombre de résonances et le niveau de résonance va déterminer la cohésion de l’équipe

La synergie

  • Dans le cas des métronomes, ils n’accomplissent rien en tant que tel, ils se contentent de faire la même chose. Bien que la résonance soit clef, dans un groupe humain il faut aller au delà : si on fait la même chose, on ne va pas au delà d’un certain point et le 1+1 continue de produire un 2. C’est là qu’entre en jeu la synergie : avec la synergie il s’agit d’une complémentarité de compétences au service d’un but commun, pas uniquement par le verbal mais aussi via le non verbal dans le cadre d’un groupe humain (réunion, équipe).

L’ émergence

  • Il s’agit là pour Dilts du  » joyau de l’intelligence collective »: l’émergence. Le 1+1 devient 3, et deux choses ensemble en créent une troisième. Dilts propose alors l’exemple très puissant du rassemblement des hirondelles qui est tout sauf aléatoire (fonctionne aussi avec les étourneaux ) : l’intelligence est alors liée à la capacité d’adaptation face aux changements de chaque individu qui forment ce que Dilts appelle le holon
  • Environ à une heure de sa conférence, Dilts présente le holographe et holon via un programme informatique qui reproduit la dynamique de groupe des hirondelles. Chaque oiseau est programmé avec les mêmes caractéristiques que les autres, si l’oiseau est seul il va n’importe où (individual random program) mais le programme individuel est dominé par un autre programme dominant, qui indique d’aller au milieu et de ne pas rentrer en collision avec un autre oiseau et éviter les obstacles pour rester en holon. C’est une démonstration de la pure intelligence collective reproduite par IA.

https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/video-le-spectaculaire-ballet-de-milliers-d-etourneaux-filme-dans-le-ciel-israelien_1263629.html

Comment créer un holon / intelligence collective en équipe – Modèle d’intelligence collective SFM

A la base, Dilts rappelle les principes de résonance, synergie et émergence. Il reprend également les dynamiques de partage, essaimage et rassemblement. Et il assemble en cohérence toutes ces notions.

1. Le partage crée de la résonance

On partage quelque chose et en partageant on entre dans un champ collectif ensemble. Cela peut-être une tâche commune ou une vision partagée pour un projet. ce faisant on crée de la résonance.

2. La synergie crée de l’essaimage

On met la résonance en action et dans ce cas, l’attention va vers l’objectif commun.

3. Le rassemblement permet l’émergence

L’attention est portée sur le but mais aussi sur le groupe, sur l’avenir et le présent, sur le à venir et ce qui est déjà, sur le Là-bas et sur l’Ici : le collectif est tourné vers le but commun et aussi l’élévation individuelle de chacun dans l’état d’esprit (mindset) et la performance.

Les applications concrètes de ces dynamiques sont :

  • Le benchmarking : établir et partager les normes
  • Les best practices : partager et échanger sur les stratégies qui fonctionnent
    • Le but de ces deux pratiques = améliorer la performance
  • Le brainstorming pour imaginer des actions innovantes
  • La collaboration générative : pour penser des innovations de ruptures
    • Le but de ces deux pratiques = créer de nouvelles possibilités, idées nouvelles

Les best practices et la collaboration générative vont ensemble créer des solutions créatives

Le benchmarking et le brainstorming vont ensemble créer des décisions sages

Tout cela pour Dilts est la quintessence de l’intelligence collective

L’intelligence collective en pratique entre les individus dans une entreprise

Dilts propose de regarder plus pragmatiquement les éléments suivants :

La résonance : qu’est-ce qui est semblable entre nous ? Ou nous connectons-nous ? Quels objectifs / valeurs / identités avons-nous en commun ?

La synergie : Où sont les différences ? Comment ces différences se complètent-elles ?

L’émergence : Quoi de neuf peut apparaitre au travers de nos interactions ? Quoi d’autre devient possible ?

Et Dilts d’utiliser la métaphore de bulles : on constate alors un point de résonance entre deux bulles qui se touchent, puis avec trois et quatre. Considérant alors une équipe de 20 personnes, on comprend vite qu’on ne perçoit plus les bulles, mais qu’on voit un tout. Quand une collaboration est bonne, on ne voit plus les individus mais le tout : tel est l’un des enseignements de Dilts pour considérer l’intelligence collective.

Et Dilts de renchérir par l’exemple de Steve Jobs qui disait que lorsqu’une bonne idée émergeait, le but consistait à la faire circuler entre les individus, que tous en parlent, quitte à créer de la dispute autour de cette idée car la dispute certes, crée de la dissonance, mais cette différence peut-être nécessaire au milieu de la résonance pour créer précisément de l’innovation.

L’inverse de l’intelligence collective c’est la pensée groupale : lorsqu’on pense tous la même chose, on ne pose pas de questions, on ne se dispute surtout pas. Il ne convient donc pas d’éviter la dissonance mais elle doit en revanche être au service d’une résonance plus grande.

Le cas de l’équipe parfaite – Etude de Google

Dilts propose de revenir sur une étude faite par Google pour envisager le cas d’une équipe parfaite. Voici les éléments ressortis de cette étude:

  • Une bonne équipe n’est pas en fonction de qui constitue l’équipe : les gens les plus intelligents ne produisent pas les meilleurs résultats : c’est la dynamique qui importe pas les individus : on s’intéresse au QI du groupe, pas des individus séparément
  • La repartition équitable dans la prise de parole est clef dans une équipe sans qu’il soit besoin que quelqu’un ait besoin de chronométrer le temps : un état d’esprit de respect doit régner entre les individus
  • La sensibilité sociale (bonté) tel le vol des hirondelles : si une personne du groupe est tendue, on en prend compte, d’un point de vue émotionnel avec l’intelligence émotionnelle et notamment via la communication non verbale – un accordage non verbal doit s’opérer. Et là encore l’état d’esprit de bienveillance est clef «j’ai du respect pour vous mais en outre ce qui se passe pour vous m’importe »
  • La sécurité psychologique (compassion) : les gens se disputent car ils se sentent assez en sécurité pour cela, car il n’y a pas rejet ou critique : il y a, à l’inverse, assez de cohésion si on ose dire ce qu’on pense, qu’on ne se limite pas à ce qu’on pense que les autres veulent entendre
  • La perception de l’importance de la tâche : facteur clef de la résonance qui permet à tout le reste de fonctionner. Croire que ce qu’on fait ensemble dépasse nos individualités s’avère essentiel. Faire la différence au delà de soi, pour un but plus grand est incontournable. Si cela concerne juste l’équipe, on risque d’entrer dans des jeux d’ego. Mais si on va au delà de l’équipe, on entre au service d’un but plus grand, où les ego s’expriment mais ne se battent pas.
    • Le compromis est la pire des choses : il faut oser dire les choses et croire que ce que nous faisons dépasse notre équipe et oeuvre à un grand but, celui de l’entreprise notamment. « Ce que nous faisons ensemble changeait le monde » diront les employés qui ont travaillé avec S.Jobs. Quand on pense que ce que l’on fait n’est pas uniquement à propos de soi alors on obtient une résonance. Les dissonances deviennent alors sources d’apport, de richesse et ne sont pas des sujets de conflits mais des opportunités pour grandir individuellement et faire grandir le collectif

 

Métaphore « agile »

Dilts propose un exemple très percutant. Du sable de silicone est posé sur une plaque de métal. Autour, de manière invisible mais audible, un champ d’énergie, une vibration qui provoque un son de plus en plus strident. A un certain niveau de vibration et de niveau sonore, le sable qui s’est mis en mouvement, parvient à une forme stable. Quand on augmente le champ de vibration et le niveau sonore associé, on constate qu’on peut ajouter du sable : on voit alors une forme chaotique apparaitre, puis la stabilité revient. A chaque fois qu’on augmente le champ de vibration, le même processus se produit : d’abord un chaos puis une stabilité et une forme nouvelle du sable. Les formes ne sont pas prédictibles mais ce qu’on peut prédire assurément c’est que la prochaine forme sera plus complexe.

Pour les êtres humains, les vibrations sont les émotions et les ondes cérébrales qui déterminent la manière dont on se sert de notre cerveau : les ondes permettent d’identifier les connexions activées, comme sur l’exemple du sable, et l’humain fonctionne à l’identique. Dans nos transformations agile, nous ne pouvons prédire les prochaines formes de transformation, en revanche nous pouvons être certains qu’à chaque étape, elles seront de plus en plus complexes.

L’état COACH – Le canal ouvert

Le but qui dépasse le groupe fait que le moi et le vous deviennent un nous. Sans ce but commun qu’on partage, on reste à l’échelle des individus. Pour que les nombreux moi puissent devenir un nous, c‘est cette résonance via un but partagé que Dilts propose. Mais il ne fait pas l’économie de cet élément clef qu’est le champ (relationnel dans le cas des êtres humains) lié à l’état de nos filtres.

Ainsi l’état coach est clef pour travailler la qualité de nos filtres. Voici de quoi Dilts propose de composer cet état :

  • Centrage
    • Se recentrer sur soi : en passant par le ventre. Tout est lié : mon esprit, mon corps, mes émotions et cela nécessite d’être présent, centré. (On pense ici à l’alignement Tête Coeur Corps).
  • Ouverture
    • Ouvrir son champ : être ouvert à d’autres idées, d’autres sensibilités
  • Attentif
    • Je suis attentif à tout ce qui se dit mais aussi ce qui ne se dit pas
  • Connecté
    • Connecté à mes idées, à mes ressources, mon centre mais aussi à vous : c’est là où on trouve la résonance.
  • Hospitalité
    • Voir ce qu’on apprécie chez l’autre, ce qu’on voit chez les autres permet de faire de nous un nous. L’environnement devient « contenant », ce champ invisible grâce auquel les idées vont venir. C’est aussi être curieux à ce qui peut arriver, aux possibilités, aux visions que nous pouvons avoir ensemble

L’état CRASH – Le canal fermé

A l’inverse de l’état COACH, Dilts propose l’état CASH qu’il définit comme suit :

  • Contracté
  • Réactivité
  • Analyse Paralysante
  • Séparation
  • Hostilité / heurter / haïr

Dans les bonnes équipes, un individu peut passer en CRASH mais le groupe va ramener cet individu dans l’attitude COACH.

Les 6 étapes pour créer l’intelligence collective

Dilts propose de créer systématiquement l’intelligence collective en suivant les étapes suivantes :

  • Créer l’état COACH vs CRASH (même pour une réunion, créer le nous)
  • Identifier un but commun (nous sommes là certes, mais pour quoi faire ? qu’il s’agisse d’être précis dans ce but comme dans l’essaimage ou de donner davantage une direction comme dans le cas du rassemblement)
  • Créer un état de performance générative qui passe par :
    1. Nous avons chacun notre présent / notre centre, nos idées : sinon je me perds en route, je suis absent
    2. Le focus sur le but commun : sinon on ne va rien accomplir à part passer éventuellement un bon moment
    3. Avoir la perception du nous : sinon on rentre éventuellement dans la bataille d’égo

Si je perds l’un de ces trois éléments, c’est perdu, je quitte l’état de performance générative

  • Focaliser l’attention sur un objectif ou un problème à partir de multiples perspectives : c’est une forme d’essaimage avec une réelle curiosité à l’oeuvre car l’idée géniale peut venir de n’importe qui dans une équipe
  • Maintenir ces perspectives à partir d’un état de curiosité partagé
  • Permettre l’émergence de nouvelles idées et de nouvelles possibilités

Et deux questions pour Roberts Dilts

Oui mais dans un immense groupe comment fait-on?

Avoir recourt à des technologies collaboratives. Google et Facebook y ont recourt et elles l’utilisent via la data, les outils qui permettent de récolter les données, l’IA. Il est là question de la sagesse des foules. Un exemple de la sagesse des foules : un bocal avec des bonbons. On demande aux gens de deviner le nombre de bonbons. La clef : vous avez à décider seul, sans demander aux autres. On écrit la réponse seul. On obtient les réponses individuelles. Puis dans un second temps, il y a la réponse faite par le groupe : la moyenne de toutes les réponses. Et à chaque reprise, de par le monde, quel que soit le pays, la réponse du groupe est toujours plus proche de la réalité.

Et plus il y a de gens dans le groupe, plus la réponse est proche de la vérité…

Avec les technologies pour donner des contributions de groupes, on s’approche de choses intéressantes.

Autre exemple donné par Dilts : lors de l’épidémie de SRAS dont on ne connaissait ni la cause ni la cure, beaucoup d’hôpitaux cherchaient de leur coté, sans synchronisation aucune. Lorsqu’on a fait en sorte de regrouper ces idées, de toutes ces recherches disparates, les chercheurs ont alors trouvé la solution en une semaine alors qu’ils travaillaient dessus depuis des mois.

L’intelligence collective pourra-t-elle battre l’IA ?

L’IA est faite à partir du principe de rassemblement, comme les réseaux neuronaux : ce sont donc des structures qui permettent l’émergence, c’est le fruit d’apprentissage collectif et en cela, l’IA est émergeant et donc l’IA a une force réelle.

Espérons que l’humain puisse tout autant renforcer son apprentissage.

Aller plus loin – deux ouvrages de Robert Dilts à propos de l’intelligence collective et du leadership

 

https://www.amazon.fr/Generative-Collaboration-Releasing-Collective-Intelligence/dp/B01N1WJK42/ref=la_B00K1T9LSW_1_15?s=books&ie=UTF8&qid=1578679162&sr=1-15

https://www.amazon.fr/Success-Factor-Modeling-III-Orchestrating/dp/0996200444/ref=pd_aw_sbs_14_2/258-7736564-8896404?_encoding=UTF8&pd_rd_i=0996200444&pd_rd_r=7ee7b6bc-2e48-4479-91fb-6195ba5acfef&pd_rd_w=u4hLX&pd_rd_wg=8DOIu&pf_rd_p=ebeaa637-637a-4348-9a0b-353d8b27d02a&pf_rd_r=QJTSD9XY1N82VF3DRQKM&psc=1&refRID=QJTSD9XY1N82VF3DRQKM

 

Commentaire

2 réponses pour " L’intelligence collective de Roberts Dilts… We are one. "

  1. Published by , Il y a 3 ans

    Bonjour et merci pour ce bel article Anne-Sophie ! Je suis ravi d’être arrivé sur votre site. Robert Dilts propose un format très intéressant d’intelligence Collective. Pour avoir appris à ses côtés, je ne peux que recommander.
    Nadia

  2. Published by , Il y a 2 ans

    un grand bravo Anne Sophie pour cette synthèse limpide. J’ai l’impression qu’il m’est facultatif maintenant de voir la conférence !
    Yann

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