Il y a 8 ans -
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Chapitre 12 du livre de Sandro Mancuso sur le Software Craftsmanship
Comme chaque semaine, nous vous proposons un résumé d’un chapitre de l’excellent livre de Sandro Mancuso Software Craftsmanship – Professionalism Pragmatism Pride. Nous vous proposons cette semaine le résumé du chapitre 12 décrivant l’importance pour une entreprise d’avoir des développeurs qui s’améliorent continuellement.
Si vous êtes intéressés par la vision d’un craftsman sur son logiciel vous pouvez retrouver Sandro dans le catalogue de formation de Xebia Training.
Déjà publié :
- Software Development
- Agile
- Software Craftsmanship
- The Software Craftsmanship Attitude
- Heroes, Goodwill and Professionalism
- Working Software
- Technical Practices
- The Long Road
- Recruitment
- Interviewing Software Craftsmen
- Interview Anti-patterns
The Cost of Low Morale
Ces dix dernières années, beaucoup d’entreprises ont connu une transformation agile sous une forme ou une autre, mais très peu avec succès, c’est-à-dire avec une capacité de livraison améliorée. Si les coachs agiles ont su améliorer les processus, ils ont eu beaucoup moins de succès pour améliorer les compétences techniques des développeurs. Dans beaucoup d’entreprises, les développeurs suivent mécaniquement les nouveaux processus, mais en développant exactement comme auparavant, car ils ne sont pas motivés pour s’améliorer continuellement.
Le coût d’employer des développeurs 9-à-5
Les développeurs qui ne sont pas intéressés par leur travail n’auront pas la motivation nécessaire pour faire l’effort d’améliorer leurs pratiques et donc d’améliorer le produit final. Ce qui gêne les développeurs passionnés n’est pas l’absence de passion des membres de leur équipe ; c’est plutôt leur résistance au changement qui rend très difficile l’amélioration des choses. Cela aura un coût non négligeable sur le projet, en temps comme en argent. Il n’y a pas beaucoup de solutions pour aller contre ça. La plus simpliste et souvent envisagée est de se séparer des développeurs concernés, mais il y a aussi la possibilité de faire appel à une intervention extérieure, avec des experts qui reprennent en main le projet pour une période de temps donnée.
Limité par le manque de motivation
Chaque employé peut facilement trouver une liste de choses à améliorer dans le fonctionnement d’une entreprise. Mais alors, pourquoi si peu agissent pour faire avancer les choses ? Les raisons avancées sont récurrentes : « je ne peux rien y faire », « trop dur », « les choses ne peuvent pas changer », « c’est juste un travail »… La raison profonde est le manque de motivation. Il est impossible de changer une organisation où les gens ne sont pas motivés et impliqués. Pour savoir si c’est vraiment le cas, il faut se poser les bonnes questions : « Sont-ils motivés pour faire du bon travail ? », « essaient-ils de s’améliorer en permanence ? »…
Avoir un impact
La différence entre un développeur traditionnel et un software craftsman est que le craftsman est en mission pour améliorer les choses et livrer de la valeur à ses clients. Les software craftsmen ne sont pas des managers ou des architectes qui dictent la manière de faire, mais plutôt des gens qui s’assoient à côté des autres développeurs pour partager leurs techniques et connaissances.
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