Il y a 8 ans -
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Chapitre 8 du livre de Sandro Mancuso sur le Software Craftsmanship
Comme chaque semaine, nous vous proposons un résumé d’un chapitre de l’excellent livre de Sandro Mancuso Software Craftsmanship – Professionalism Pragmatism Pride. Cette semaine, découvrez un chapitre plus personnel de l’auteur, puisqu’il y décrit les raisons et les choix qui l’ont menés à la carrière qu’on lui connait.
Si vous êtes intéressés par la vision d’un craftsman sur son logiciel, vous pouvez retrouver Sandro dans le catalogue de formation de Xebia Training.
Déjà publié :
- Software Development
- Agile
- Software Craftsmanship
- The Software Craftsmanship Attitude
- Heroes, Goodwill and Professionalism
- Working Software
- Technical Practices
The Long Road
Le chapitre 8 est très personnel. L’auteur se souvient que son rêve était de travailler à Londres. Pour un homme issu d’une famille modeste du Brésil, la tâche ne semblait pas aisée. Il choisit de faire des études d’informatique pour parvenir à son but.
Il fait un premier voyage au cours de l’année 2000 au Royaume-Uni et se rend compte qu’il va devoir travailler encore plus dur. D’une part ses connaissances en Delphi ne suffisent pas à lui ouvrir les portes : ce langage est loin d’être le plus recherché, Java commence à être très populaire. D’autre part son niveau en anglais n’est pas suffisant pour être à l’aise dans un contexte professionnel.
Ce voyage est un tournant dans sa vie professionnelle, à son retour au Brésil il change de travail, se dirige vers un job dans lequel il fera du Java et prend des cours d’anglais ! Il passe également des certifications Java pour donner du crédit à sa réorientation. En 2004, il obtient son visa Italien (ses parents sont d’origine Italienne).
Le reste du chapitre concerne sa vision de la carrière d’un craftsman. Il voit sa carrière comme un gros projet sur plusieurs années qu’il faut découper en pièces plus petites. Il donne des conseils à ceux qui n’ont pas forcément d’idée à long terme : sortez de votre zone de confort, apprenez de nouveaux langages, allez à des user groups, bloggez, participez à des projets open-source. Le maître-mot est de créer des opportunités et de favoriser les rencontres.
Il voit ses emplois comme un investissement : « Software craftsmen invest their ever-increasing knowledge, time, dedication, and professional attitude in every job they have ». Sandro aborde rapidement son appréhension à rentrer dans une banque d’investissement. Comment va-t-il conjuguer ses envies et sa vision du métier dans un monde qu’il considère de prime abord comme rigide et anti-agile ? Il apporte énormément d’importance au fait d’apprendre : « Seule la connaissance est acquise pour toujours, contrairement à la sécurité, la stabilité ou l’argent », dit-il.
La dernière section, Autonomy, Mastery and Purpose, décrit sa façon de choisir ses employeurs. Il considère que l’argent ne doit pas être un moteur et préfère privilégier un contexte dans lequel il serait autonome, capable de s’améliorer et en mesure de comprendre la finalité de son travail. Lorsque son travail ne remplit plus ces critères, il se donne la liberté d’en changer. Pour Sandro, les postes professionnels ne sont que les marches (plus ou moins longues et hautes) de sa carrière.
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