Revue de Presse Xebia

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La revue de presse de l’actualité Java/J2EE hebdomadaire proposée par Xebia.

Actualité éditeurs / SSII

Le coin de la technique

Evènements de notre communauté en France et à l’étranger

Actualité éditeurs / SSII

Configuration Spring 3.1 : des parfums de Cloud Computing et de Continous Delivery

Chris Beams a présenté à SpringOne 2GX les nouveautés de configuration de Spring Framework 3.1. Les tendances clefs sont :

  • L’approche Continuous Delivery grâce à la gestion des configurations de chaque environnement avec des profiles,
  • Le support des architectures Platform as a Service grâce à une API d’Environnement qui permettra d’injecter aux applications les configurations d’environnement et de topologie,
  • L’approche Infrastructure as code (cf ThoughtWorks January 2011 Technology Radar) avec la possibilité de gérer complètement la configuration par programmation.

La gestion des configurations par environnement est réalisée par la taggage de beans par des profiles. Si un profile n’est pas activé, les beans qui lui sont associés ne sont pas chargés.
On peut appliquer ces profiles sur les fichiers XML (<beans profile="development">), les beans @Composant, les classes @Configuration comme sur les annotations applicatives qui héritent des annotations Spring. Le premier cas d’utilisation est le chargement d’une base de données embarqués HSQLDB pour les tests unitaires alors qu’une DataSource JNDI est utilisée sur les serveurs.

Cette approche est à la fois inspirée par les configurations programmatiques Grails et par l’astuce d’import d’un fragment spécifique à l’environnement ( <import resource="classpath:applicationContext-${env}.xml" />).

L’API Environment expose de façon unifiée les paramètres spécifiques à chaque environnement (variables système, JNDI, init-param d’application web, configuration middleware, etc).
Cette API permettra à des solutions de Java Platform as a Service d’injecter les éléments de configuration aux applications Spring. La solution AppCloud de VMWare sera surement la première à tirer partie de cette API :-) .

Plus de détails sur les profiles dans SpringSource Blog – Spring 3.1 M1: Introducing @Profile.

Partenariat entre StormMQ et Kaazing

La semaine dernière StormMQ et Kaazing annonçaient un nouveau partenariat.

StormMQ est une entreprise anglaise qui propose un service hébergé de type MOM (Message-Oriented Middleware) ou un cluster clé en main à héberger dans l’entreprise. Derrière se cache un broker de message respectant le protocole AMQP. Plusieurs modes d’accès sont possibles, par l’intermédiaire d’une API java à l’aide d’une librairie RabbitMQ ou d’une API REST en PHP par exemple.

Kaazing est un des tous premiers serveur offrant un service pour les WebSockets. Les WebSockets permettent d’établir des communications full-duplex à travers le réseau web, évitant les anciennes techniques de long polling pour maintenir une communication avec le serveur et écouter des événements.

Avec ce partenariat, StormMQ compte proposer une solution clé en main permettant de faire de la messagerie sur le web. Il est encore un peu tôt pour dégager de vrais cas d’utilisation en entreprise mais la synergie entre ces deux solutions se trouve entre d’un côté un client 100% javascript facile à déployer ou à adapter et d’un autre côté un serveur de messagerie déporté évitant la maintenance et garantissant une certaine scalabilité.

Le coin de la technique

Node.JS stable en 0.4.0

Après une succession de versions 0.3.x étiquetées « instables », LinuxFr nous apprend que Node.JS arrive aujourd’hui en version 0.4.0 stable. Rappelons que NodeJs est un serveur full-javascript dont on entend de plus en plus parler. D’ailleurs, c’est tout le langage javascript qui semble monter en puissance ces temps-ci. Nous ne nous appesantirons pas trop sur les nouveautés de Node.JS, mais il est bon d’apporter quelques précisions quand à Javascript. Nous sommes nombreux à avoir toujours vu dans ce langage un langage de seconde zone, assez inintéressant à part pour effectuer quelques requêtes ajax et dynamiser une page html. Mettons nous bien dans la tête que ce temps est révolu. Des bindings existaient déjà pour les librairies graphiques client lourd comme GTK ou QT mais aussi Mozilla XUL. Dans Open/LibreOffice, on pouvait utiliser Javascript pour définir ses macros et Mozilla Rhino était inclu dans Java 6. Maintenant, Javascript débarque coté serveur. La guerre que se sont menés à coup de benchmarks les différents éditeurs de navigateur nous permet aujourd’hui d’avoir des performances intéressantes pour Node.JS qui s’appuie sur V8, le moteur javascript de Chrome.
Alors non, ce n’est pas demain la veille que nous remplacerons nos Tomcat et autres GlassFish par Node.JS. Néanmoins la tendance est à suivre de près.
Pas plus tard que la semaine dernière, nous notions par ailleurs que JQuery est maintenant buildé sous ce serveur, et ce ne sont pas les seuls à l’utiliser: Yammer et d’autres utilisent eux aussi Node.JS. Pour faire écho à la conclusion de la news « Peut-on faire du RIA sans Flash ? », Javascript est le langage à suivre en 2011 !

Dernière minute: Web Tambouille publie aujourd’hui le 1er d’une série de 4 articles dédiés à Node.JS. A découvrir d’urgence !

Evènements de notre communauté en France et à l’étranger

Peut-on faire du RIA sans Flash ?

Zenexity a organisé un événement ce 9 février intitulé « Peux-on faire du RIA sans Flash ? ».
L’événement était constitué de 4 interventions de 20 minutes chacune présentées par des employés de zenexity. Les 4 interventions ont brossé un tableau des RIA 100% html, en mettant l’accent sur les innovations qu’apportent HTML5 aujourd’hui. En partant du design web, en passant par la fascinante API canvas, les CSS transitions avec des démos particulièrement convaincantes pour finir par une intervention de Guillaume Bort mettant l’accent sur les avantages au niveau architecture web de l’approche html5 au niveau sémantique et notamment sur l’aspect propriétaire du flash.
Les slides sont en html5 bien sûr, disponible sur le site zengularity.
Alors certes le parc de navigateurs limite l’adoption de ces innovations, mais pour un projet démarrant aujourd’hui le choix n’est pas si évident entre du flash et du html5. Ce qui marque c’est surtout la relative facilité d’usage de ces éléments à condition d’accepter javascript comme un langage de premier plan. Le langage à (re)-apprendre en 2011 ?

Commentaire

1 réponses pour " Revue de Presse Xebia "

  1. Published by , Il y a 12 ans

    RIA vs Flash -> Les problèmes posés par le WebUi sont quasi nul pour les utilisateurs de GWT.

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