Revue de Presse Xebia

Revue de Presse Xebia

La revue de presse de l’actualité Java/J2EE hebdomadaire proposée par Xebia.

Actualité éditeurs / SSII

Le coin de la technique

Actualité éditeurs / SSII

Des GPUs dans le nuage

Amazon a annoncé la disponibilité des instances Cluster GPU (« Graphics Processing Unit ») s’adressant aux applications de divers domaines (financier, imagerie, biologie, simulation etc.) qui requièrent de très hautes performances. On peut obtenir d’une unique instance de 2 GPUs NVidia TeslaU jusqu’à un cluster de 128 instances ou plus. Ces instances sont offertes à ceux qui ont besoin d’une plateforme HPC (« High-Performance Computing ») mais qui n’ont pas les moyens de payer l’infrastructure ou ne souhaitent pas y investir le montant initial requis pour l’obtenir.

Pour l’instant, Linux est le seul OS supporté pour le Cluster GPU, permettant aux développeurs FORTRAN, C, C++, Java Python et Ruby de l’utiliser. Ainsi, les utilisateurs peuvent aussi disposer des services web Amazon Elastic MapReduce et Public Data Sets ce qui permet de gérer les gros volumes de données habituels au sein des applications HPC. Le cluster est pour le moment uniquement disponible aux Etats-Unis (en Virginie) pour 2.10 $ l’heure. Il est à noter que de plus en plus de vendeurs offrent aujourd’hui des solutions GPU dans le cloud.
Plus d’information dans l’article d’InfoQ.

Le coin de la technique

Google App Engine pas le Saint Graal ?

Résigné. Carlos Ble, un entrepreneur/développeur espagnol, est résigné. C’est en effet ce que l’on ressent à la lecture de son post racontant ses déboires avec le Cloud version Google. Il nous y explique qu’il a choisi Google App Engine (GAE) pour servir de base à son projet mais, quelques mois plus tard, réalise que « pour nous GAE a été un échec […] que nous avons dû payer ». Il avance même le chiffre de 15000 € de sa poche. Mais où est passé cet argent ? En fait, il semble qu’il ai été dilapidé par le long apprentissage et les particularités de GAE qui n’est pas un Cloud comme les autres (mais y a-t-il un « Cloud comme les autres » ?!).

Les griefs qu’il a à l’encontre de GAE sont énoncés en 13 points allant de l’impossibilité de faire du https avec son propre nom de domaine à l’absence de vrai SQL (avec des JOIN !) en passant par la fameuse limitation des 30 secondes. Effectivement, pour un développeur habitué au web « classique » les pièges sont nombreux.
Le récit a déchainé les passions avec un grand nombre de commentaires et de retweets… Certains le remercient pour les avertissements prodigués, d’autres ne sont pas d’accord, trouvent que la grande majorité des problèmes rencontrés était prévisible dès le début, car inhérente à GAE. Pour eux, tout ceci aurait pu être évité avec un minimum de prototypage. Toutes ces critiques sont fondées bien sûr mais comment blâmer un développeur pour avoir cru que Google, le grand Google, était capable de mettre le Saint Graal du développement web à notre disposition avec GAE ?

Ce qui est amusant, c’est que cet article concerne en fait la version Python du GAE. Pourtant, il partage d’énorme similitudes avec le retour d’expérience que nous a fait un Xebian lors d’une journée XKE (Xebia Knowledge Exchange) récente: il revenait d’un projet basé sur ce même GAE et nous a fait part de problématiques tout à fait similaires concernant la version Java. Un aspect non évoqué par Carlos Ble, mais qui avait particulièrement marqué notre collègue, était qu’à plusieurs reprises, des efforts avaient été faits pour contourner certaines limitations de GAE. Mais le jour où tout fonctionnait enfin correctement était aussi généralement celui où Google annonçait l’arrivée de la fonctionnalité nativement supportée ! De quoi démotiver un régiment. Néanmoins, notre Xebian, lui, n’avait pas été complètement dégouté et continuait à croire en cette plateforme.

C’est donc ce que nous retiendrons: GAE est certes une plateforme Java/Python gratuite (au début), scalable et faite par Google (qui s’y connait en développement web) mais qui possède de nombreuses particularités avec lesquelles il faut être prêt à composer avant de s’embarquer dans un gros projet.

Sortie de Spring Integration 2.O.GA

SpringSource vient d’annoncer la sortie de Spring Integration 2.0.GA.

Spring Integration est un ESB light, fortement intégré au framework Spring et implémentant les Enterprise Integration Patterns.

Les nouveautés de Spring Integration 2.0 sont résumées dans cet article.

Cette nouvelle version du framework est basée sur la version 3.0.5 du framework Spring, qui lui offre quelques services comme :

  • la possibilité d’utiliser SpEL (Spring Expression Language) dans différents éléments de Spring Integration (transformer, router, filter …) pour ajouter certaines règles, comme une condition sur un Filter par exemple,
  • la conversion de messages au runtime grâce au ConversionService,
  • l’utilisation des implémentations de TaskScheduler et de Trigger de Spring 3.0 et la simplification de la configuration nécessaire au polling,
  • Spring Intégration utilise maintenant le RestTemplate de Spring 3.0 ainsi que l’HttpMessageConverter fournissant de base un set de convertisseurs,

Cette nouvelle version apporte aussi de nouveaux Enterprise Integration Patterns :

  • le Message History ajoute un header aux message qui a pour but de tracer chacun des composant traversés,
  • le Message Store permettant de persister des messages en base,
  • le Claim Check qui donne la possibilité d’échanger des messages par référence plutôt que par valeur,
  • le Control Bus qui permet le management et le monitoring par messages des composants du bus,

Cette mouture vient avec quelques autres fonctionnalités comme le support de Groovy dans les composants ou encore un éditeur graphique inclus dans la release 2.5.0 de STS.

Commentaire

1 réponses pour " Revue de Presse Xebia "

  1. Published by , Il y a 13 ans

    Personnellement, je trouve juste que Spring Integration n’ait pas inclus le mot « ESB » dans son intitulé. Ce terme suffixé à bon nombre de produit (commerciaux ou non) a induit beaucoup d’entreprise en erreur en leur faisant croire que déployer un artefact comportant le mot « ESB » leur garantissait une telle architecture.

    Spring intégration est un des rares outils dans son domaine à être remarquablement bien conçu et avec une prise en main rapide. Si bien que d’autres produits ont récemment adopté (ou carrément plagiés) son modèle de chaine de traitement « pipes & filters ». Sans citer de nom …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Nous recrutons

Être un Sapient, c'est faire partie d'un groupe de passionnés ; C'est l'opportunité de travailler et de partager avec des pairs parmi les plus talentueux.