Il y a 14 ans -
Temps de lecture 8 minutes
Revue de Presse Xebia
La revue de presse de l’actualité Java/J2EE hebdomadaire proposée par Xebia.
Actualité éditeurs / SSII
- Subversion, le nouveau projet de la Fondation Apache
- MuleSoft annonce Mule Data Integrator
- Des nouvelles de Tomcat 7
RIA
Le coin de la technique
Evènements de notre communauté en France et à l’étranger
Actualité éditeurs / SSII
Subversion, le nouveau projet de la Fondation Apache
C’est officiel, Subversion fait maintenant partie des projets de la fondation Apache. Avant de pouvoir devenir projet top-level, Subversion doit d’abord passer par l’incubateur. Durant cette période, CollabNet continuera d’héberger le projet sur http://subversion.tigris.org. De plus, les différents binaires continueront d’être publiés sur ce site au-delà de la période d’incubation. Nous sommes donc en droit de nous demander ce que cette nouvelle va finalement changer ?
Certains imaginent la refonte de Subversion pour lui ajouter des fonctionnalités de gestionnaire de sources distribué, comme GIT ou Mercurial. Il est pourtant difficile de croire à une telle transformation, Subversion étant connu comme le gestionnaire centralisé star du moment. Un tel virement de bord signifierait la fin de ce modèle centralisé.
D’autres perçoivent au contraire cette nouvelle comme une fierté personnelle et voient l’arrivée de Subversion dans l’ASF comme un aboutissement. Le projet est assez mature pour rentrer dans une nouvelle phase et Apache est la maison idéale pour le faire vivre sur le long terme tout en pérennisant la communauté.
Au final, la véritable réponse à cette question se situe probablement entre ces deux visions. Pourquoi le projet ne continuerait pas tout simplement à avancer sur le chemin qu’il suit depuis sa création ? Il lui reste du trajet à parcourir : performances, intégration avec les IDEs, outillage …
MuleSoft annonce Mule Data Integrator
MuleSoft annonce aux abonnés de sa newsletter l’arrivée en version beta de Mule Data Integrator, un outil permettant de définir facilement des mappings de données de toutes formes (XML, JavaBeans, WSDL, base de données, fichier simple, …). Ces modèles d’intégration de données peuvent ensuite être exploités directement par un transformer spécifique pour Mule ESB. L’outil se présente sous la forme d’une application Eclipse.
Il s’agit là d’une réponse à une problématique courante puisque Mule ESB simplifie l’intégration entre protocoles mais laisse au développer le soin d’apporter sa solution de transformation de données en se basant sur XSLT ou Java. On appréciera donc une telle possibilité offerte sur un ESB Open Source, même si aucun détail n’est pour le moment fourni quant à la licence pratiquée sur Mule Data Integrator.
Cette annonce fait suite à une activité très dense de l’éditeur ces derniers mois qui avait déjà créé la surprise avec iBeans et son offre Tcat Server. Fort de ce portfolio plus dense et plus riche, MuleSoft cherche donc à devenir un éditeur pour solutions d’entreprise à part entière, et non plus simplement l’entreprise derrière l’ESB à succès.
Des nouvelles de Tomcat 7
A l’occasion des festivités organisées à l’ApacheCon2009 pour les 10 ans d’Apache, les annonces furent nombreuses. Nous avons déjà parlé de l’arrivée du projet Subversion, dans le giron de la fondation. Outre l’utilisation par la maison blanche du projet Drupal, ce fût aussi l’occasion d’annoncer l’arrivée prochaine de Tomcat 7. Mark Thomas, interviewé par Dzone sur le sujet, parle d’une version alpha pour la fin de l’année. Voilà qui serait un beau cadeau de Noël pour la communauté. Dans l’interview, Mark revient sur les nouveautés attendues dans cette nouvelle version, le but principal étant bien sûr d’implémenter l’API Servlet 3.0. Tomcat supportera les web fragments et la déclaration dynamique de Servlet et Filter.
Côté sécurité, Mark annonce le SSL session tracking pour utiliser les identifiants de session SSL, une plus grande séparation des rôles utilisés pour l’administration (par script, par le web ou par JMX), et l’utilisation de jetons temporaires (nonce) en protection contre les attaques de type Cross Site Request Forgery. Une autre nouveauté majeure annoncée par Mark est la capacité de Tomcat 7 à être embarqué dans une application. Selon ses dires il suffit de 8 lignes de codes pour lancer Tomcat et configurer son application web.
Restent les logs asynchrones, l’ajout d’alias permettant d’héberger des répertoires du système de fichier hors du contexte standard de l’application, et de nouvelles protections contre les fuites mémoires. L’interview complète sur Dzone…
RIA
Atmosphere, atmosphere ?
Pas mal de buzz en ce moment autour du framework web Atmosphere (via TSS pour la sortie du produit en version 0.4) qui permet de créer des applications RESTful et Ajax Push/Comet.
Le framework supporte entre autres Java, JRuby, Groovy et Scala. Plusieurs exemples sont disponibles pour ce dernier avec notamment l’intégration d’Atmosphere avec Akka et Jersey (ici).
Au menu des nouveautés depuis la 0.3, une intégration avec Wicket et GWT, une intégration simplifiée avec des applications existantes (servlet based), le support des derniers protocoles bayeux, le support d’EJB 3.1, et OSGi ready :)…
Si ce framework vous intéresse, allez donc faire un petit tour au Paris JUG !
Le coin de la technique
Sortie de JRuby 1.4.0
L’équipe du projet JRuby annonce une nouvelle version de l’interpréteur Ruby full-Java. Parmi les avancées :
- Compatibilité avec Ruby 1.8.7 patchlevel 174
- Nouveau parser YAML, portage complet de Syck!
- Meilleure intégration de Java, plus rapide
- Installeur Windows
- Avancée du support de Ruby 1.9
- 307 bugs corrigés depuis la version 1.3.1
Le support de Rails dans sa dernière version est pleinement assuré et les objectifs pour le futur sont axés sur le support complet de Ruby 1.9.
Le mouvement NoSQL divise et intrigue
Le nom NoSQL est apparu courant 2009 pour qualifier un mouvement initié depuis longtemps mais qui a pris une importance et une visibilité particulière ces derniers mois. Il regroupe l’ensemble des projets proposant une solution de persistance de données non relationnelle qui se caractérisent par un design favorisant la scalabilité et la flexibilité. On reconnaît dans ces deux caractéristiques les besoins du Web, dont les grands acteurs que sont Google, Amazon et Facebook ont joué un rôle important en apportant leur propre solution (respectivement BigTable, SimpleDB et Cassandra).
Remettre en question le stockage relationnel exclusif qui s’était imposé presque comme une évidence dans le monde de l’entreprise ne pouvait se faire sans initier de nombreux débats. La dernière intervention en date est celle de Michael Stonebraker qui critique vivement cette initiative en avançant :
- Le choix du NoSQL comme solution de persistance est en général amené par un besoin de performance et de flexibilité. Ces deux caractéristiques peuvent être assurée par les RDBMS traditionnelle par la mise en place de bonnes pratiques épaulées d’un éventuel sharding
- Les systèmes NoSQL souffrent eux aussi de certaines des problématiques des RDBMS et ne sont donc pas une solution parfaite
- L’utilisation de procédures stockées permet d’obtenir la performance voulue dans de nombreuse situations
Ces arguments, assez classiques à l’encontre du NoSQL, sont opposés à ceux mis en avant par Debasish Ghosh, l’auteur du prochain DSLs in action à paraître chez Manning :
- Le sharding, solution souvent mise en avant pour sauver la scalabilité des RDBMS, est une solution très lourde à mettre en place, qui évolue mal et qui est très intrusive dans la logique métier ; elle est appliquée à des systèmes qui n’ont pas été prévus pour une telle utilisation
- Le théorème CAP montre que seule une approche différente des RDBMS classiques permet d’obtenir les performances voulues
- Une coopération intéressante se met en place entre les projets NoSQL afin de permettre des interopérabilités (tel que Neo4j s’appuyant sur Cassandra ou Riak sur CouchDB)
La remise en question apportée par le NoSQL est forcément bénéfique et ne peut amener qu’une innovation. Si le mouvement est encore récent et qu’il doit gagner en maturité, il amènera probablement à se poser plus naturellement la question de la ou des meilleure(s) solution(s) de persistance pour les données d’une application ou d’un système d’information.
Evènements de notre communauté en France et à l’étranger
Soirées Google et Atmosphere au Paris JUG
Pour rebondir sur la news ci-dessus concernant le framework Atmosphere, le Paris JUG nous propose ce jeudi 12 novembre une soirée spéciale Atmosphere.
A l’heure où nous écrivons ces lignes, il reste encore quelques places donc c’est maintenant ou jamais pour vous inscrire !
Toujours par le Paris JUG, la deuxième soirée de la semaine, mardi 10 novembre, autour de Google Wave / Android / App Engine affiche complet :p !
La remise à disposition des places des personnes non présentes 5 minutes avant le début de la session reste envisageable mais l’abonnement à la newsletter / rss / autre reste quand même le meilleur moyen d’être averti à temps !
Commentaire